« L’échographie pour mesurer tôt l’impact de la FCO »
Patrick Soury, de la Fédération nationale ovine, a rappelé lors des Journées techniques ovines, l’importance de contrôler tôt la gestation des brebis alors que la FCO continue de sévir.
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Le spectre de la fièvre catarrhale ovine (FCO) planait sur les onzièmes journées techniques ovines, les 16 et 17 octobre 2024 à Gotein-Libarrenx, dans les Pyrénées-Atlantiques. Une centaine de techniciens, chercheurs et éleveurs sont venus de toute la France, en quête des derniers résultats d’études et expérimentations sur la filière. Patrick Soury, premier vice-président de la Fédération nationale ovine (FNO), a rappelé l’importance pour les éleveurs de commander les vaccins dès maintenant.
« Remettre les brebis vides en lutte »
« Nous avons aussi besoin de connaître les impacts indirects de la maladie, a-t-il ajouté. Il est important dès maintenant de pratiquer les échographies pour connaître le nombre de brebis gestantes. Même si ce n’est pas une pratique habituelle pour les exploitants, l’échographie est très importante cette année, car elle permettra de remettre les brebis vides en lutte. » Et ainsi de limiter l’impact de la maladie.
Les prochains agnelages de décembre 2024 seront déterminants pour l’approvisionnement des étals des bouchers et de la grande distribution à Pâques. Les opérateurs de la filière sont déjà inquiets, mais sans les contrôles de gestation tout le monde reste dans le flou.
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